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A quel point est-il complexe de déterminer le rendement d’un projet ? Quels facteurs entrent en jeu ? "Il faut connaître vos activités", insiste Olivier Gramaccia de Sirris, une organisation R&D sans but lucratif qui donne des conseils en IoT.
Olivier Gramaccia est chargé du volet ‘Business Development Materials & Smart Products’chez Sirris, une entreprise belge sans but lucratif et un centre d’innovation de la fédération de l’industrie technologique Agoria. En compagnie d’Olivier Gramaccia, passons en revue quelques aspects relatifs au retour sur investissement (ROI) des projets IoT.
Les projets IoT sont divers et variés. "Ils sont difficilement comparables", explique Olivier Gramaccia. "Le point de départ d’une entreprise et de son projet IoT se résume en une question : quel est le problème que je veux résoudre ? Il peut s’agir d’un projet limité, dont la solution ne coûte pas cher, mais il arrive aussi qu’une organisation soit entièrement réorganisée."
L’IoT porte tantôt sur l’efficacité opérationnelle (p. ex. : un entretien plus efficace des machines), tantôt sur l’intelligence (p. ex. : la mise en place d’une organisation plus judicieuse). "Il n’a jamais été aussi simple d’obtenir les données de vos applications ou produits", souligne Olivier Gramaccia.
Un projet IoT n’est généralement pas un projet IT ou télécom classique. Il englobe divers aspects d’une entreprise. C’est un élément crucial à prendre en compte lors du calcul du ROI. Olivier Gramaccia : "Comme pour tout type d’investissement, il est essentiel de se pencher sur la rentabilité du projet envisagé."
Mais plus encore que pour d’autres estimations du ROI, l’exercice démarre et se termine au niveau de votre propre organisation. "Plus une entreprise est à même d’évaluer correctement les défis qui l’attendent, plus elle est en mesure de comprendre et d’estimer la valeur de ses activités, et mieux elle est à même de calculer le ROI avec précision", ajoute Olivier Gramaccia.
Autre aspect important : il importe de partir de paramètres mesurables, et non des résultats escomptés. Olivier Gramaccia : "Le fabricant d’une machine peut estimer avec une certaine précision le coût de certains éléments. Mais quand il s’agit d’évaluer la valeur commerciale et les recettes potentielles afférentes, c’est une autre paire de manches. Et c’est à l’entreprise qu’il revient d’établir ces estimations sur base d’évaluations fondées."
Les utilisateurs savent qu’un projet IoT débouche généralement sur une solution qui ne peut être apportée par un seul fournisseur. Il est donc préférable que les utilisateurs et les fournisseurs IoT travaillent ensemble, en apportant chacun leur expertise. "Prenez notre organisation sans but lucratif. Elle donne des conseils en matière de technologie et de R&D dans le cadre de divers types de projets, l’objectif étant systématiquement d’accroître la compétitivité des entreprises", explique Olivier Gramaccia.
En général, un projet IoT n’est pas avant tout un projet ICT. Il ne représente pas non plus la majeure partie des frais. Olivier Gramaccia : "La technologie devient plus accessible et moins chère. Le seuil d’accès des projets IoT est donc parfois assez bas."
Mais l’IoT consiste souvent à réinventer un processus, voire un modèle opérationnel. "De nombreuses ‘preuves de concept’ voient le jour, par exemple dans le secteur de la production industrielle ou de la construction, mais aussi au niveau de la domotique", ajoute Olivier Gramaccia. "Je constate également que les entreprises ne font pas étalage de leurs projets. Pour beaucoup, il s’agit véritablement d’un avantage concurrentiel."
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